Dans ce texte fondateur de la thermodynamique moderne, Sadi Carnot développe ce qui deviendra le second principe de la thermodynamique, formalisé par la suite par Clausius en 1850. Il présente aussi la machine thermodynamique idéale, la machine de Carnot, qui constitue encore aujourd’hui la mesure de référence pour toutes les machines thermiques, des machines à vapeur aux moteurs des avions à réaction.
Dans cette courte note adressée à l’Académie des sciences de 1908, Heike Kamerlingh Onnes rend compte de la première liquéfaction de l’hélium qui lui vaudra le prix Nobel en 1913. Il atteint alors une température d’environ –271,5°C, soit un peu plus de 1 degré au-dessus du zéro absolu.