Tel est pris qui croyait prendre : quand Joseph Bertrand accuse feu Coriolis (mort 5 ans auparavant) de plagiat de Clairaut cent ans avant lui (1742), à propos de l’idée de force centrifuge composée (plus tard « force de Coriolis »). Que Bertrand relève certes à juste titre une erreur de Clairaut (qui n’apparaît pas chez Coriolis, qui traite le problème différemment et dans toute sa généralité – ce qui fait la beauté et la justesse de sa découverte). Mais que Bertrand ne s’aperçoit pas lui-même qu’il fait une erreur en traitant un cas limité…
Ce texte de 1967 du médiéviste américain, volontiers provocateur, rend la civilisation chrétienne responsable du désastre écologique actuel (déjà perceptible… il y a 50 ans). Il nous paraît important de le présenter ici, sous la plume elle aussi acérée du biologiste B. Swynghedauw.
Fourier applique sa théorie de la chaleur à la température du globe terrestre, en distinguant trois causes de cette température : 1°/ les rayons du Soleil ; 2°/ la température de l’espace ; 3°/ la chaleur interne datant de la formation de la Terre.
C’est un des textes fondateurs de la climatologie : Arrhenius calcule qu’un doublement de la quantité de CO2 dans l’air peut provoquer un réchauffement planétaire d’environ 5°C. Un résultat étonnamment d’actualité quand les scientifiques du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat estiment cette valeur dans une fourchette allant de 2,5 à 4,5 °C (GIEC 2007).