Peirce est le père du pragmatisme ; il est également connu comme le fondateur de la sémiotique, ou théorie des signes. "Comment se fixe la croyance" appartient à la première philosophie de Peirce. C’est le premier d’une série de six articles, "Illustration of Logic of Science", série où l’on trouve la première présentation du pragmatisme. Traduit presqu’immédiatement en français, l’article compte à juste titre parmi les plus célèbres de Peirce.
Par un auteur majeur quoique méconnu du Cercle de Vienne (rationalisme et empirisme logique), un programme théorique d’unification de la science, proposé lors d’un colloque à la Sorbonne en 1935.
Loi des trois états (théologique/ philosophique/ positif) dans le premier article. Échelle encyclopédique des six sciences dans le second article. Dans le troisième article, plus spécialement commenté ici, Comte est semble-t-il le premier, et pendant longtemps le seul philosophe, à avoir pris acte de ce que les savants formaient désormais une nouvelle classe sociale.
L’astronome Eddington, un des premiers à vérifier la théorie de la relativité générale lors de l’éclipse de Soleil de 1919, donne un an plus tard sa vision philosophique : inversant la lecture traditionnellement faite des équations d’Einstein à partir de 1916, il voit la physique comme littéralement dérivée de la géométrie.
Une explication de la démarche philosophique de Descartes dans ces premiers discours de la Dioptrique, comprenant les fameuses lois de la réflexion et de la réfraction.
Montaigne est un des rares hommes de lettres à soutenir, dans ses Essais, l’héliocentrisme de Copernic paru une quarantaine d’années auparavant. Sa position à l’égard de la science peut être vue comme l’émergence d’une attitude scientifique moderne.