Une histoire de feuilles de thé, de la tasse de Frau Schrödinger à la couche de neige finalement tombée pour les Jeux Olympiques d’hiver à Innsbruck en 1964.
Pour expliquer la circulation des vents dominants (d'ouest dans les zones tempérées de l'hémisphère Nord, d'est sous le tropique du Cancer – vents alizés), le savant jésuite Sarrabat avait réalisé des expériences concrètes en chauffant un récipient d'eau en son centre (modélisation de l'impact du Soleil sur l'atmosphère terrestre). À rebours de la théorie physique que donnera Hadley en 1735 (en l'honneur duquel seront nommées les « cellules de Hadley »), mais sans donner lui-même de théorie physique, il obtient des résultats de « modélisation » conformes à la circulation atmosphérique des vents. Ces expériences seront faites par Fultz à l'université de Chicago dans les années 1950 – sans que cette équipe américaine ne connût les résultats de Sarrabat 220 ans plus tôt !
Lavoisier rapporte que Borda est le premier qui ait entrepris de rapprocher les observations barométriques faites en même temps dans différents lieux. Il en a déduit des propriétés des variations du baromètre. Lavoisier établit par ailleurs des règles permettant la prévision du temps à partir de l’observation du baromètre en une seule station.
Hadley explique par la rotation de la Terre sur elle-même la circulation des alizés, vents d’est sous les tropiques (à la différence des vents dominants d’ouest aux latitudes tempérées). Ces vents réguliers (trade-winds) furent fort utiles à la navigation maritime, ainsi qu’au commerce triangulaire.
Ce texte de vulgarisation scientifique explique la cause du bruit du tonnerre : pourquoi, alors que l’éclair est instantané, le tonnerre qui le suit n’est pas une détonation instantanée, et dure un certain temps ?