Leibniz décrit dans ce texte sa machine arithmétique, sur laquelle il travaillait dès sa jeunesse, et qui permet de faire les multiplications en décalant une partie mobile d’un cran vers la gauche, comme lorsqu’on pose une multiplication à la main.
Ce manuscrit exceptionnel apparaît à ce jour comme la plus ancienne évocation d'un calculateur binaire, à l’instar de ceux que nous utilisons aujourd’hui. Car, comme nous le rappelle Leibniz dès 1679, pour multiplier des 0 et des 1, point n'est besoin de connaître la table de multiplication...
Ce document est le « mode d’emploi » d’une des premières machines à calculer, la « pascaline ».