Deux ans après la publication de la théorie de la relativité restreinte, von Laue fait le lien entre la formule relativiste de composition des vitesses et la formule classique d’addition des vitesses tenant compte du « coefficient d’entraînement de l’éther » de Fresnel.
Cet article est la traduction française en 1861, par les auteurs allemands eux-mêmes, de l’article fondateur de l’analyse spectrale qu’ils avaient publié un an auparavant dans une revue allemande.
Fresnel, à vingt-sept ans, s’oppose à la théorie corpusculaire de la lumière de Newton en vigueur jusque là, et par des expériences sur la diffraction de la lumière, pose les bases de sa théorie « vibratoire » de la lumière, à laquelle il apportera compléments et corrections en 1818.
L’expérience « cruciale » de Foucault, conçue pour trancher entre la théorie corpusculaire de la lumière et la théorie ondulatoire.
Fresnel décrit ici une expérience qui permet de produire de la lumière dite polarisée circulairement à partir d’une lumière polarisée linéairement. Il met en évidence le caractère dit « dextrogyre » (polarisation à droite) et « lévogyre » (polarisation à gauche) de certaines substances dites chirales, ce qui de nombreuses applications en chimie-pharmacie.
Ce document est un texte fondateur pour comprendre l’histoire de la signalisation maritime. Il marque la naissance de la lentille à échelons (ou lentille de Fresnel) et de sa fabrication « industrielle ». Elle est encore utilisée dans les phares maritimes, mais aussi dans les phares automobiles.
Dans deux notes publiées en 1913, le physicien français Georges Sagnac interprète les résultats positifs de son expérience avec interféromètre tournant comme preuve de l’existence de l’éther et confirmation de la théorie ondulatoire de Fresnel. En réalité, bien malgré lui, Sagnac aura découvert un splendide phénomène purement relativiste à la portée beaucoup plus générale que prévu.
La fameuse expérience des « fentes de Young » est expliquée par la notion d’interférences lumineuses – notion proposée par Young ; elle vient confirmer la théorie ondulatoire de la lumière, hypothèse émise par Huygens au siècle précédent.
La fameuse décomposition par un prisme de la lumière en ses couleurs constitutives, celles-ci étant caractérisées par Newton comme des propriétés de la lumière elle-même.