La première histoire de l’École polytechnique, faite par son bibliothécaire un peu plus de 30 ans après sa création par la Révolution. Et l’analyse acérée par J. Dhombres (« L’École polytechnique et ses historiens ») des différentes histoires de Polytechnique et des élites françaises, de Fourcy jusqu’au début des années 1980.
Les deux articles de Joseph C. Hafele et Richard E. Keating consacrés aux décalages d’horloges prédits et mesurés à l’issue de deux tours du monde à contresens constituent un jalon que l’on peut qualifier de crucial pour l’histoire de la physique. Si l’expérience menée par ces deux physiciens humbles et discrets est souvent mentionnée dans les ouvrages de vulgarisation et de cours, elle ne bénéficie pas pour autant en général de l’attention qu’elle mérite, étant citée simplement comme l’une des nombreuses vérifications de la « dilatation des temps », terme confus sous lequel on amalgame un ensemble d’effets hétéroclites. L’analyse de ces deux publications majeures ainsi que d’une publication antérieure de Hafele offre l'opportunité de revenir sur l’originalité de l’expérience de 1971 et d’expliquer les implications multiples et profondes du résultat obtenu.
Dans ce texte fondateur de la théorie de l’information, Shannon définit la notion de communication, la fonde sur celle de probabilité, définit le terme bit comme mesure logarithmique de l’information, ainsi que la notion d’entropie informatique (par analogie avec celle de Boltzmann en physique statistique). Il définit aussi mathématiquement la capacité d’un canal de transmission : on peut transmettre l’information de façon fiable tant que le débit ne dépasse pas cette capacité – le bruit présent dans le canal ne limite pas la qualité de la communication, mais uniquement le débit de transmission.
Cet article d’Einstein publié en 1911 reste l’un de ses travaux les plus cités et constitue aujourd’hui la référence pour les physiciens quand il s’agit de présenter une dérivation simple du décalage spectral gravitationnel, appelé couramment « effet Einstein ». Cet article possède une importance historique et pédagogique considérable, notamment parce que les physiciens continuent majoritairement à l’interpréter incorrectement, ce qui les conduit à ignorer l’origine purement relativiste de l’effet. Contrairement à l’article d’Einstein de 1907 « Du principe de relativité et des conséquences tirées de celui-ci » où il proposait une dérivation du décalage spectral gravitationnel proche de la version moderne, l’article de 1911 est beaucoup plus ambigu pour un non-spécialiste et peut conduire aisément à des contresens.
Reconstitution possible d’une dérivation des (futures) « forces de Coriolis » dans les Principia de Newton, à partir de l’approche totalement géométrique de celui-ci, via notamment la loi des aires.
Où l’on revient, à la lumière des connaissances actuelles, sur certains apports déterminants de Poincaré : le chaos, l’importance des probabilités – et, en partie, la relativité ; ses positions novatrices comme ses positions conservatrices ; ses apports en physique pratique (TSF, théorie du signal) aussi bien qu’en physique théorique. Poincaré fait partie des savants, assez rares, qui ont beaucoup apporté à la fois à la physique et aux mathématiques.
Cet ouvrage recense les espèces minérales connues du Gard. Des plus communes aux plus rares, P. de Brun dresse un inventaire aussi exhaustif que possible des minéraux et de leurs localisations dans le département.
La préface personnelle du traité de 1842 : l’acmé de la critique portée par Comte à l’égard de l’institution scientifique (notamment l'École polytechnique et l'Académie des sciences).
L’histoire de sa jeunesse racontée à la fin de sa vie par Arago, ou l’art de romancer sa biographie. Presque un cas d’école.
Un jalon important dans l’expression du « second théorème de la moyenne » en analyse, dont la démonstration rigoureuse se fit par étapes successives, d’Abel à Hobson en passant par Mansion et Kronecker.