Struve pose en 1952 les bases de la détection de planètes autour d’autres étoiles. Mais ses idées révolutionnaires attendront plusieurs décennies avant d’être mises à profit.
Les discussions entre astronomes français, et entre astronomes français et européens, sur le calcul des perturbations par la gravitation solaire du mouvement de la Lune autour de la Terre (système des trois corps), que Delaunay résout jusqu’au 7e ordre, corrigeant certaines erreurs de méthode de Le Verrier.
Delaunay établit que les marées océaniques sont la cause du ralentissement de la rotation axiale diurne de la Terre, et de l’accélération du mouvement de rotation orbital de la Lune (et donc de son éloignement, de 3-4 cm/an) [publié dans le cadre du bicentenaire de la naissance de Delaunay, avril 1816]
« Les comètes ; leurs orbites ; leur aspect et leur constitution physique – comètes périodiques. », par Hervé Faye, qui a donné son nom à une des comètes périodiques, la comète 4/P Faye (période 7,55 années) [publié dans le cadre du bicentenaire de la naissance d’Hervé Faye].
En 1851, Fizeau donne dans un manuscrit inédit une idée très simple pour la mesure du diamètre des étoiles : observer les franges d'interférence de la lumière de l'étoile avec un télescope couvert d'un diaphragme muni de deux trous espacés. Si le diamètre apparent de l'étoile dépasse une certaine limite, les franges sont visibles. Les dimensions des télescopes ne permettront la mise en pratique de cette méthode qu’en 1920, où Michelson mesure le diamètre de l’étoile Bételgeuse. C’est une méthode aujourd’hui couramment utilisée – dont Fizeau avait eu l’intuition en 1851.
Après avoir analysé les positions observées d’Uranus (connue depuis 1781), et leurs anomalies, Le Verrier déduit à 5° près la position d’une « planète troublante », qui est effectivement observée trois semaines plus tard à l’Observatoire de Berlin par Galle.
La première preuve du caractère fini de la vitesse de la lumière, par une série d'observations des éclipses de Io, satellite de Jupiter.
L’article d’Einstein sur les effets de lentille entre deux étoiles (anneau, images doubles, amplification de la lumière) constitue le point de départ d’un nouveau chapitre de l’astronomie qui restera longtemps théorique avant de faire quarante ans plus tard l’objet d’observations diverses et fructueuses.
La conception du coronographe par Bernard Lyot (1897-1952), qui permet d’observer la couronne solaire en dehors des éclipses – et son utilisation du site exceptionnel du Pic du Midi de Bigorre pour l’observation solaire.
Le Verrier effectue, en posant les équations différentielles des mouvements des sept planètes (avant sa découverte de Neptune), des travaux mathématiques précurseurs sur ce qui deviendra la théorie des matrices, les valeurs propres, la diagonalisation de matrices [publié dans le cadre des Célébrations nationales 2011 – Le Verrier].